Chapitre 6 : Quoi de neuf, docteur ?
Monsieur Badin de Georges Courteline
Les Fourberies de Scapin de Molière
Pour cette dernière séquence annuelle, après avoir lu des extraits de la biographie de Molière sur l'encyclopédie collaborative en ligne Wikipedia, les élèves ont enfilé leur déguisement de journaliste et ont posé des questions sur la vie de Molière. Attention, parmi les réponses certaines sont inventées. Si vous voulez repérer les réponses vraies des réponses fausses, vous pouvez lire la page de Molière sur Wikipedia.
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J - Bonjour, Monsieur Molière. J'espère que vous allez bien ?
M - Oui, on ne peut aller mieux.
J - J'ai un certain nombre de questions à vous poser...
M - Oui, très bien mais je n'ai pas beaucoup de temps...
J - Alors tout d'abord, où avez-vous fait vos études ?
M - J'ai suivi mes études au fameux lycée Louis-le-Grand. Vous le connaissez, n'est-ce pas ?
J - Oui, bien entendu et à quel âge avez-vous engagé votre carrière théâtrale ?
M - Dès l'âge de 21 ans.
J - Molière est votre pseudonyme, mais quel est mon vrai nom ?
M - Jean-Baptiste Poquelin.
J - Pourquoi avez-vous changé votre nom ?
M - Connaissant l’importance des noms de scène, j’ai voulu m’en créer un court, aisément reconnaissable et que tout le monde pourrait facilement prononcer.
J - Pourquoi êtes-vous retourné à Paris en 1658 ?
M - Tout simplement pour obtenir la protection du frère du roi, mais je préférerais ne pas parler de ce sujet.
J - Si vous le souhaitez... Qu'avez-vous ressenti du fait de détenir le record du plus grand nombre de pièces jouées devant le roi ?
M - Le plus important pour moi, c’est que mes pièces lui plaisent, le reste passe après…
J - Combien de livres avez-vous reçu quand le roi a voulu que votre troupe prenne le titre de troupe du roi au Palais-Royal?
M - 6000 livres. C'est une somme élevée mais nécessaire pour mon théâtre.
J - Pourquoi avez-vous écrit une pièce en 1670 avec Lully nommée Le Bourgeois gentilhomme ?
M - J’ai rencontré un riche bourgeois qui était en fait le frère de Lully, et il m’a raconté son histoire. J'ai eu l'idée alors de la transformer en pièce de théâtre.
J - Vous souvenez-vous dans quelle rue vous êtes né ?
M - Si ma mémoire est bonne, je crois que c’était la rue Sauval… Oui, au coin de la rue Sauval et Saint-Honoré, c’est exact. Vous avez fini ?
J - Une dernière question, s'il vous plaît... Revenons à votre travail, est-ce vrai que c'est votre maladie qui vous a inspiré à écrire vos pièces Le Malade imaginaire et Le Médecin malgré lui ?
M - Oui, le fait d’être malade m’a beaucoup inspiré et j’ai également voulut souligner l’incompétence des médecins face aux malades.
J - Merci Monsieur Molière.
M - C'était un plaisir, au revoir.
M - Oui, on ne peut aller mieux.
J - J'ai un certain nombre de questions à vous poser...
M - Oui, très bien mais je n'ai pas beaucoup de temps...
J - Alors tout d'abord, où avez-vous fait vos études ?
M - J'ai suivi mes études au fameux lycée Louis-le-Grand. Vous le connaissez, n'est-ce pas ?
J - Oui, bien entendu et à quel âge avez-vous engagé votre carrière théâtrale ?
M - Dès l'âge de 21 ans.
J - Molière est votre pseudonyme, mais quel est mon vrai nom ?
M - Jean-Baptiste Poquelin.
J - Pourquoi avez-vous changé votre nom ?
M - Connaissant l’importance des noms de scène, j’ai voulu m’en créer un court, aisément reconnaissable et que tout le monde pourrait facilement prononcer.
J - Pourquoi êtes-vous retourné à Paris en 1658 ?
M - Tout simplement pour obtenir la protection du frère du roi, mais je préférerais ne pas parler de ce sujet.
J - Si vous le souhaitez... Qu'avez-vous ressenti du fait de détenir le record du plus grand nombre de pièces jouées devant le roi ?
M - Le plus important pour moi, c’est que mes pièces lui plaisent, le reste passe après…
J - Combien de livres avez-vous reçu quand le roi a voulu que votre troupe prenne le titre de troupe du roi au Palais-Royal?
M - 6000 livres. C'est une somme élevée mais nécessaire pour mon théâtre.
J - Pourquoi avez-vous écrit une pièce en 1670 avec Lully nommée Le Bourgeois gentilhomme ?
M - J’ai rencontré un riche bourgeois qui était en fait le frère de Lully, et il m’a raconté son histoire. J'ai eu l'idée alors de la transformer en pièce de théâtre.
J - Vous souvenez-vous dans quelle rue vous êtes né ?
M - Si ma mémoire est bonne, je crois que c’était la rue Sauval… Oui, au coin de la rue Sauval et Saint-Honoré, c’est exact. Vous avez fini ?
J - Une dernière question, s'il vous plaît... Revenons à votre travail, est-ce vrai que c'est votre maladie qui vous a inspiré à écrire vos pièces Le Malade imaginaire et Le Médecin malgré lui ?
M - Oui, le fait d’être malade m’a beaucoup inspiré et j’ai également voulut souligner l’incompétence des médecins face aux malades.
J - Merci Monsieur Molière.
M - C'était un plaisir, au revoir.
Chapitre 5 : Temps, attends-moi !
Poèmes 5ème-4ème
Une fois n'est pas coutume, les élèves ont eu la chance de choisir deux livres au CDI et de faire un petit compte-rendu sur le livre préféré. Ils ont ainsi justifié leur choix à l'aide de cinq arguments et proposé un résumé du livre. Voici quelques exemples des justifications données !
Chapitre 4 - Décrire ou se décrire, telle est la question.
La vie à reculons de Gudule ou
En attendant la pluie de Sheila Gordon
Suite aux difficultés rencontrées au chapitre précédent pour faire une agréable description, les élèves se sont penchés sur différents procédés linguistiques et stylistiques et ont appris à en construire. Ils ont ainsi eu l'occasion d'écrire leur portrait, en se mettant dans la peau de Narcisse ; puis ils ont décrit un lieu qu'ils appréciaient ou non.
Voici sous forme d'exercices d'association les descriptions de lieu.
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Voici sous forme d'exercices d'association les descriptions de lieu.
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Chapitre 3 - Aventuriers, racontez-moi votre voyage.
Le Livre des Merveilles de Marco Polo
Grâce à un projet interdisciplinaire, en particulier français/histoire-géographie, les élèves ont pu à leur tour être des aventuriers tels Marco Polo en Asie et François Levaillant en Afrique australe. Ils ont eu l'occasion de découvrir des sites d'anciennes civilisations africaines au Zimbabwe et au nord de l'Afrique du Sud et de raconter leur périple, leurs découvertes et bien sûr de partager leurs impressions.
En route vers les anciens royaumes du Monomotopa et de Mapungubwe !
Chapitre 2 - Ménestrel, dis-tu vrai ?
La Chanson de Roland
Afin d'introduire l'étude de la Chanson de Roland, épopée du Moyen Âge, les élèves ont eu la possibilité de lire l'épopée de Chaka Zoulou de Lilian Kesteloot, héros national d'Afrique du Sud puis de présenter une fiche de lecture du livre. Voici, un exemple de résumé accompagné d'une illustration (fait par Mohamed et Capucine) et quelques portraits de personnages :
Portrait de Chaka
Au début de l'histoire, Chaka est faible car les enfants du village de Qobé l'embêtent et se moquent de lui. Mais au fur et à mesure du temps, Chaka devient courageux et fort, car quand il est petit sa mère l'emmène chez une féticheuse qui lui donne une potion magique. Plus tard Chaka devient chef des guerriers de Dingswayo et quand son père meurt, il devient le roi de la tribu. Creece et Chimwemwe Portrait de Dingiswayo Il est le chef des Abatetwas. Il est très pacifique, autonome et juste. C'est un roi assez bon pour libérer ses ennemis jurés. Il pratique du commerce. En montrant son caractère à Chaka, il lui apprend à gouverner à sa manière. C'est un bon guérier. Marie et Martin Portrait de Nandi C'est une femme très jolie qui sait bien danser. Adèle et Oumar |
Alors que les élèves étaient en pleine Cybermission, tels de valeureux chevaliers du Moyen Âge, ils ont eu l'occasion d'écrire leur Chanson de Roland. Voici, les deux meilleures chansons qui ont été sélectionnées par le ménestrel. Félicitations à eux !
Pour vous aider à mieux comprendre Les enchantements de Merlin de François Johan, je vous propose de répondre à ce questionnaire.
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Pour vous aider à mieux comprendre Lancelot du Lac de François Johan, je vous propose de répondre à ce questionnaire.
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Vous avez terminé - ou presque - la lecture de Lancelot ou le Chevalier de la charrette de Chrétien de Troyes. Vous voulez vérifier votre compréhension de lecture, vous pouvez dès à présent répondre à ce questionnaire.
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Vous avez terminé - ou presque - la lecture de Perceval ou le Comte du Graal de Chrétien de Troyes. Vous voulez vérifier votre compréhension de lecture, vous pouvez dès à présent répondre à ce questionnaire.
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Chapitre 1 - Peut-on rire du quotidien au Moyen Âge ?
Les fabliaux du Moyen Âge
Suite au visionnage d'extraits du film réalisé par Christiane Belleric, disponible sur le site www.ina.fr, les élèves ont été invités à résumer l'histoire à l'aide d'un scénarimage (storyboard).
En fin de chapitre, les élèves ont eu l'occasion d'inventer la suite du fabliau suivant : Jadis vivaient deux paysans qui gagnaient leur vie à vendre du bois. Ils étaient bien pauvres, mais Dieu, qui aide le pauvre monde, les soutenait avec peu. A qui pauvre est en toute chose, les petits biens semblent très grands. Ils prenaient en gré les petits biens, eux qui ne savaient rien des grands. Chacun d'eux avait un âne, et on leur permettait d'aller couper des branches dans un bois. Tous les jours, ils chargeaient leur âne, mais ils ne gagnaient guère ) qu'un denier. Chacun d'eux avait une maisonnette, et ils étaient mariés tous deux. L'un avait un fils et une fille; il avait donc plus de besoin que l'autre, qui n'avait point d'enfants. Il gagnait plus volontiers, et il épargnait à son pouvoir, pour nourrir ses deux enfants. Les deux âniers allaient toujours ensemble au bois, et ensemble s'en retournaient, comme voisins qui s'entr'aimaient. (extrait de Du vilain qui devient riche puis pauvre) |
Voici un synospis écrit par eux.
Au Moyen Âge, un homme, généreux et attentionné, avait donné à son fils ses biens le jour de son mariage. Des années plus tard, alors qu’il devient vieux et s’ennuie, il décide d’aider son fils dans la cour puis sa belle-fille à la cuisine. Mais comme il gêne tout le monde, son petit-fils l’emmène se promener et le vieil homme lui raconte des histoires de son passé. Après le déjeuner, la bru, qui en a assez de lui, demande à son mari de le chasser de la maison ; celui-ci obéit et ne lui propose qu’une couverture pour se couvrir en cas de froid. Mais avant qu’il ne parte, le petit-fils lui ne donne qu’une moitié de couverture. Le père lui demande la raison de son geste. L’enfant le prévient qu’il garde l’autre moitié pour lui pour ses vieux jours. Le père qui comprend la leçon rassure le vieillard et lui demande de rester. Lerato, Noemi, Awa et Aïcha Voici quelques textes accompagnés de leur titre : Du vilain qui avait volé les petits pois Ils menèrent longtemps cette vie, un jour tandis qu’ils allèrent au bois pour travailler, l'un trouva un plan de petits pois sur leur chemin. Sur le coup, il se dit que son ami n'en saurait jamais rien, le mit dans le sac que portait son âne et le planta dans son jardin aussitôt rentré. Un mois plus tard, la pousse avait déjà bien grandi. Son voisin, qui passait par là par hasard, voulut jeter un coup d’œil dans le jardin de son ami. Tout le monde sait que la curiosité est un mauvais défaut, si vous ne le savez pas encore, écoutez bien la suite de l’histoire. Ce dernier, alors qu’il se dirigeait vers le jardin, vit les petits pois qui avaient l’air si bons. Le gourmand pensa que s’il les cueillait, son ami n’en saurait rien. Alors il déterra les légumes et alla les planter dans son potager. Lorsqu’il vit sa femme, il s’exclama, tout heureux à l’idée de bien manger : « Chérie, ce soir, c'est soupe de petits pois ! » De son côté, quelques heures avant le repas, le père envoya sa fille chercher les petits pois. Mais malheur, ils avaient disparu. « Père, les petits pois se sont envolés, il n'y a plus rien... - Mais non, tu dis n'importe quoi. Les petits pois ne volent pas ! assura-t-il. - Si, je te jure ou alors quelqu'un les a volés. » Aussitôt, le père perdu sortit de la maison et découvrit avec consternation que les petits pois avaient bel et bien disparu. Il prévint alors sa femme de la mauvaise nouvelle et s’en alla voir son voisin pour le tenir informer de cette étrange disparition. « Sais-tu que les petits pois que j’ai plantés ont disparu ? - Non désolé, répondit l’autre embarrassé, mais venez manger chez nous, ce soir c'est soupe de petit pois. » Le vilain s'attire bien des malheurs : à peine, mange-t-il la soupe, qu’il a de terribles maux de ventre et tombe malade. Il souffre tellement qu’il ne peut plus se rendre au bois le lendemain. Mais heureusement que son ami est bon et l’aide comme il le peut. Voyant les sacrifices de celui-ci, le méchant paysan avoue alors à son voisin qu’il avait volé les petits pois et lui demande pardon. « Ce n'est pas grave, je m'en doutais un peu. Partageons les petites pousses qui me restent et restons amis. » Voler et mentir ne servent à rien, mieux vaut emprunter et avouer la vérité sinon on s'attire plein d’ennuis. Marine J. et Du vilain qui se perdit dans les bois Ils menèrent longtemps cette vie, un jour, ils allèrent au bois pour travailler, mais ce matin-là, le brouillard descendit si bas dans la montagne qu'on ne pouvait même pas voir à un mètre et comme les deux compagnons n'étaient pas très fins, ils se trompèrent de chemin. Ne connaissent pas très bien les environs, Gilbert demanda à Claude : « Tu reconnais cet endroit ? - Non, tu ne vois pas que nous sommes perdus ? - On n’est pas perdus, on n'a qu'à faire demi-tour et on reprendra notre chemin habituel, andouille ! - Tu crois que je n'y avais pas pensé avant ! Il y a deux chemins ! Tu te rappelles si on est arrivés du chemin de droite ou du chemin de gauche ? » s'écria Claude énervé. Mais tout à coup, l’âne s’arrêta et commença à braire car il s'était foulé la cheville en se coinçant la patte dans la boue. « Tu as vu, à force de me raconter ta vie ce qui nous arrive … et ce brouillard à la noix... Tu sais, tu es vraiment bête, mon pauvre Claude » s'exclama Gilbert, fou de rage. C’est alors qu’ils commencèrent à se frapper dessus comme de vrais vilains à l’aide de morceaux de bois : « Tu es vraiment idiot, reprit Claude. - Toi même, imbécile ! s'écria Gilbert. La bagarre continua de plus belle encore pendant quelque instant, lorsque soudainement Claude eut une idée. « Attends, arrêtons de nous battre inutilement ; et si on mettait Mélodie dans la charrette, on pourrait rentrer à la maison en tirant cette andouille d’âne ! - Mais, le bois alors ? s’interrogea Gilbert. - On déposera la bourrique chez moi et on prendra ton âne. Ensuite, on repartira chercher du bois ! proposa l’autre. - D'accord ! Mais on ne se trompera pas de chemin cette fois ! » rétorqua Gilbert. Les deux amis n'avaient pas l'air très malin avec l’âne dans la charrette. Et après cette mésaventure, ils retournèrent au bois mais sans se tromper cette fois. C'est pourquoi il faut toujours réfléchir avant de faire quelque chose et surtout ne pas paniquer ! Agathe et Camille |